La ville bleue
Il y a plusieurs mois, j’étais tombé sur un article perdu dans l’internet qui parlait d’une ville toute bleue. En arrivant au Rajhastan, je me trouvais vraiment très proche de cet endroit, j’ai donc décidé d’y aller. Mais alors ville bleue ou pas ? Car après la ville rose de Jaipur, j’ai comme un doute !
Mais effectivement, la ville ressort plutôt bleue, enfin en partie ! Un bon ensemble de maisons ont été peintes en bleue, ce qui donne depuis les hauteurs du fort un aspect de ville totalement bleue. Néanmoins, une fois dedans, on remarque vite que c’est une maison par-ci par là qui a vraiment cette couleur.
Se perdre dans la ville
De façon générale, j’aime bien me perdre dans la ville. Trouver des coins où personne ou très peu de monde vont. Cela me permet d’avoir un autre contact avec les locaux. J’ai du mal avec l’Inde et j’ai vraiment besoin de trouver un contact intéressant avec les habitants, surtout après Jaipur ! Et je n’ai pas été déçu. Jodphur n’a rien à voir avec Jaipur, les habitants sont beaucoup plus chaleureux.
Dans les petites ruelles perdues de la ville, chaque regard en dit long sur leurs étonnement de voir un touriste se promener dans ce coin-là. Evidemment, impossible d’éviter les enfants ou quelques adultes qui veulent absolument que tu les prennes en photo ou avoir une photo avec toi. Mais en poussant un peu, on peut avoir des surprises.
Dans quelques-unes de ces ruelles totalement perdues, quelques personnes ouvrent leurs portes très facilement et propose un thé sans rien demander en échange. Sur toute une partie de la ville, j’ai eu pas moins d’une dizaine de demandes en une heure. J’en ai accepté une qui m’a conduit dans une famille assez riche de bijoutiers qui était vraiment ravie d’accueillir quelqu’un. J’apprendrai plus tard que le père invite chaque étranger qui passe devant sa maison à entrer boire un coup, juste par plaisir de parler anglais. Pour la première fois, j’apprécie les indiens.