A Siem Reap, j’ai profité des contacts d’une amie pour aller aider une ONG. Pendant quelques jours, j’ai parcouru les routes de petits villages perdus du Cambodge. Siem Reap est clairement la ville touristique du Pays, pourtant, une fois sorti de là, nous somme dans la région la plus pauvre du pays. Etonnant non ? Du coup, on passe vite des zones remplies de restaurants pour satisfaire les touristes à des villages perdus dans la cambrousse où une vingtaine de maisons qui ne ressemblent pas forcément à grand-chose se battent en duel. Tout au long des trajets, on peut voir pas mal de puits construits par les Japonais. J’ai l’impression que le pays accorde pas mal d’importance au Cambodge. Parfois, les routes se construisent plus ou moins. Quand je dis route, c’est juste une zone un peu près plate sans goudron qui permet de circuler.

Je ferai des stops dans quelques écoles pour prendre des photos pour l’ONG, traîner avec les enfants, aider à peindre une école… Une nuit, j’ai aussi fait en sorte de pouvoir dormir dans un de ces villages. Accompagné de Monk, nous avons été dans le village pour projeter un film et faire du light painting avec les enfants. Cette dernière activité restera néanmoins assez courte car les enfants ne peuvent veiller tard et la journée, impossible d’avoir un endroit plongé dans le noir comme il y a des trous partout dans les bâtiments. Les conditions sont clairement précaires. Néanmoins, l’ONG dans laquelle j’étais construit à chaque fois de beaux bâtiments beaucoup plus intéressants pour les enfants et enseignants. Voici quelques photos de ces périples.