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Bucharest

Après avoir marché une bonne heure vers la frontière Roumaine, je trouve facilement une voiture. Celle-ci me déposera directement à Bucharest, la première étape de mon voyage en Roumanie. Je ne connais pas grand-chose de ce pays, si ce n’est la connotation négative qu’il a en France. Nous verrons bien ce que j’en pense à la fin ! Pour le moment, je suis perdu dans Bucharest, la capitale du pays. Je rencontre une première personne qui m’aidera à me repérer et trouver le centre. Il me fera prendre le bus et le métro avec ses tickets utilisables à l’infini. Je n’ai pas trouvé de couchsurfeur pour cette ville, je prendrai donc la direction du Green Frog Hostel (Je me suis dit que comme il y avait grenouille dans le nom, ça devait être un signe). Je suis resté un peu près trois jours dans la ville et j’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. La ville n’est pas très jolie. Si j’ai bien tout compris, une partie de la ville a disparu quand Nicolae Ceaușescu a voulu construire un monument assez imposant, beaucoup de gens lui en veulent pour ça. On trouve quelques monuments en se promenant, mais aussi beaucoup de bâtiments en friche qui sont en réalité habités. Autre point à noter, en sortant de la gare, je trouverai un trou dans le sol. Celui-ci permet de rejoindre un assez grand réseau souterrain. Il est néanmoins utilisé comme habitat par une partie très pauvre de la population. Sous la gare, des centaines de personnes habitent et sont contaminées par un nombre impressionnant de maladies. Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille ce reportage sur le Bucharest Underground : http://www.boredpanda.com/underground-sewer-life-bruce-lee-bucharest/

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Trois jours de trop

Pendant mes trois jours dans la ville, je m’ennuie un peu. Je rencontrerai tout de même quelques personnes. La plus belle rencontre se fera lors de ma dernière nuit dans la ville. Je rencontrerai Alexander, un roumain qui vit à côté de l’hostel où je suis. Je discuterai beaucoup avec lui de la Roumanie, de la perception du pays dans les autres pays et des Tsiganes. Impossible de passer à côté de ce sujet, c’est un véritable problème. Les Tsiganes sont les Roumains qu’on peut trouver chez nous dans le métro parisien. Ce sont des gens totalement en dehors de la société qui ne veulent pas travailler et que peu de gens recommandent. Ils sont un peu plus d’un million dans le pays. J’ai hésité à aller voir un camp de Tsiganes plus ou moins touristique qui essaie de faire changer l’opinion des gens, mais je n’ai finalement pas eu l’occasion d’y passer. Alexander sauve un peu Bucharest, je suis content d’y être passé rien que pour cette rencontre. Ce fut d’ailleurs particulièrement sympa de l’entendre jouer de la guitare et chanter. Un moment que je ne peux oublier. Le lendemain, je suis tout de même heureux de quitter la ville pour découvrir le reste de la Roumanie.

Brasov

Pour quitter Bucharest, je décide de tenter le train stop ! Ce fut un succès ! Je trouve facilement une personne intéressée par le sujet. Je peux donc rejoindre Brasov, ma prochaine destination sans soucis. Les trains roumains sont assez drôles. Certains roulent la porte ouverte (Ils ne vont pas très vite). Pendant tout le voyage, je verrai défiler les magnifiques paysages du pays. Je remarquerai aussi beaucoup de gens en train de faire des barbecues un peu partout dans l’herbe et près de la rivière. Je ressens déjà une différence avec la capitale. Arrivé à Brasov, je file vers mon hostel. Pas de chance, le couchsurfing ne marche pas pour moi dans ce pays ! Brasov est une petite ville de Roumanie, quasiment tout le monde la conseille. Quand on est dans le centre, on comprend pourquoi : c’est très joli.

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Les hauteurs de la ville

J’ai décidé de ne passer qu’une journée dans la ville. Pour commencer, je décide d’aller voir les hauteurs de la ville. J’ai repéré des lettres sur la petite montagne de la ville, un peu comme on peut en voir à Hollywood. J’ai toujours eu envie de grimper des lettres comme ça, donc je me dis que je peux tenter ici. Pour rejoindre le sommet, il est possible de marcher ou de prendre un téléphérique pour pas cher. J’ai choisi cette méthode pour grimper et je marcherai pour redescendre. Arrivé en haut, je trouve les fameuses lettres en marchant un peu et les escalade facilement.

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En redescendant, je rencontre Andreea qui est surprise de m’avoir vu grimper les lettres. Je discute un peu avec elle et rejoins le chemin de randonnée. Rien de compliqué et quelques vues sont sympas !

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De retour à la ville, je retombe sur Andreea. Je resterai finalement avec ses amis et elle pour visiter un peu plus le coin pendant quelques heures. De retour à mon hostel, je rencontre des Français et un Argentins qui travaillent dans la ville. Je n’ai pour le moment pas croisé de vrais backpackers, peut-être que ce n’est pas encore la bonne période ou tout simplement, pas le bon endroit !

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Vers les grottes de Sel !

Le lendemain, je reprends la route en direction de mines de sel. Pas facile ! L’auto-stop est un mode déplacement commun dans le pays, mais c’est aussi payant ! Après plusieurs tentatives pour avancer gratuitement, je me résigne à payer pour mes déplacements. Sur la route, alors que je fais du stop, je rencontrerai un roumain qui s’arrête pour me prendre. Il ne parle pas anglais, mais on arrive à discuter tout de même. Il m’emmène directement à la mine de sel et souhaite la visiter avec moi.

Nouveau passage chez l’habitant

Je viens de terminer ma visite des mines de sel. Mon conducteur me propose d’aller boire un verre. Nous continuons à échanger un peu malgré la barrière de la langue. Je lui explique que je vais vers Cluj-Napoca qui se situe près de la frontière Hongroise. Il ne va pas dans cette direction, mais me propose de venir chez lui pour ce soir ! Evidemment j’accepte ! L’homme est agriculteur et vis dans un village un peu paumé. Quand les gens me voient dans la voiture, c’est un peu l’événement. Plusieurs curieux viendront chez lui voir ce qui se passe. Dans sa maison, je rencontrerai sa nièce, qui parle anglais et fera office de traductrice. Et c’est finalement dans la maison de sa famille, plus proche de ma destination, que j’irai passer la nuit. Je n’ai pu trop en tête le nom de la ville où je fus hébergé. La ville n’a rien de particulier, mais j’y ai passé une bonne soirée. Le lendemain, je pars en direction de ma prochaine ville.

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Direction Cluj-Napoca !

Le jour où je me suis retrouvé son téléphone

Pendant que je fais du stop, un autre homme de mon âge et qui habite dans la ville, fais du stop pour la même destination que moi. Nous trouverons ensemble une voiture qui nous emmènera à l’aeroport de Cluj-Napoca .. très loin du centre-ville ! L’homme doit aussi aller au centre, il me montera donc le chemin et me proposera d’aller prendre un verre quand nous serons au centre. Il est très amical, ça ne sera néanmoins qu’une façade ! Arrivé au bar, il profitera d’un moment d’inattention pour s’enfuir avec mes téléphones portables… La police, malgré la vidéosurveillance ne pourra rien faire : Elle a besoin de me joindre souvent au téléphone et a besoin de 2 semaines pour commencer l’enquête… Je suis un peu embêté, mon portable était une aide précieuse pour me repérer grâce à google map et pour profiter du wifi quand je suis en centre- ville. Le lendemain, j’irai en acheter un nouveau pas cher.

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Comme dans beaucoup de pays de l’Est, la religion est très importante. Les croyants peuvent rester de longs moments à prier devant les icônes présentes dans les églises.

Vers la Hongrie

Malgré cette affaire, la ville de Cluj-Napoca reste intéressante. On y trouve beaucoup d’église, mais aussi une ancienne forteresse qui domine la ville. Une forêt se situe aussi tout près de la ville. Elle est réputée pour connaître de nombreux phénomènes paranormaux : Ovni, lumière qui jaillit du sol… Je n’aurai pas le temps d’aller vérifier ça par moi-même, dommage ! Comme je n’ai pas d’endroit pour la nuit, je finirai dans l’auberge de jeunesse de la ville. J’y rencontrerai quelques voyageurs sympas avec qui je passerai mes deux soirées dans la ville. Le jour de mon départ, je trouverai difficilement un stop que je devrai encore une fois payer. Néanmoins, j’atteindrai en quelques heures la frontière hongroise ! Passage de frontière facile, si ce n’est la tête de l’homme qui a vu mon passeport qui avait du mal à croire qu’en France, la carte d’identité est valide 15 ans et non 10 comme dans son pays. Depuis mon tampon sur le passeport à la frontière Serbe, j’utilise ma carte d’identité pour éviter de perdre des feuilles sur mon passeport !

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Les toits de la ville

Roumanie : Le bilan

Je suis très content d’avoir traversé le pays ! Si je regrette d’être resté longtemps à Bucharest et de ne pas avoir vu certains parcs naturels, je ne peux que recommander le pays qui se trouve très accueillant. J’espère pouvoir un jour y retourner pour découvrir plus en détail la Transylvanie. Dans le négatif, bien que peu cher, la Roumanie sera un tout premier petit trou sur mon budget prévisionnel : Vol de téléphones, autostop payant…