Nom : ECVB État : Détruit Année de visite : 2011
Une nouvelle fois, voilà un lieu qui n’est pas inconnu du milieu. Néanmoins, celui-ci étant dans un été particulièrement bon, je ne donnerai pas plus de détails sur son histoire, pour éviter qu’il ne se transforme en un spot beaucoup moins intéressant. Le lieu est grand et plusieurs bâtiments sont à explorer. Si d’extérieur, le bâtiment est très différent, il fait évidemment penser un peu à celui de Terres Rouges dans une version de conservation beaucoup plus intéressante. Eh oui, le lieu est réellement splendide que ce soit par son état (Aucun tag, aucun graphs) ou son contenu. Contenu qui est figé depuis quelques années. Entre machines à l’arrêt et documents qui traînent un peu partout, l’explorateur trouvera vite son bonheur. On trouvera même une énorme cheminée à escalader pour les plus avertis et équipé. Il faudra, néanmoins, faire attention. Une partie du lieu est encore en activité, et les portes qui séparent ces deux parties sont très minces…
La « Société d’Électricité de l’Escaut » voit le jour à Anvers en 1905 et deviendra Electrabel en 1990. La centrale est implantée dans la partie néerlandophone de la Belgique, elle sera donc connue sous le nom « Elektrische Centralen voor Vlaanderen in Brabant » ou encore ECVB. Le bâtiment connaît de nombreux travaux, mais on note l’apparition de la chaudière COCKERILL 18 avant 1953. Cette partie est particulièrement intéressante et impressionnante.
En 1959, une commande est passée pour une « unité monobloc 19′ de 125 mégawatts ». Désormais, le mazout rejoint le charbon en tant que combustible utilisé par la société. Cette partie est pour moi la plus esthétique de la centrale. Je vous laisse juger.
Dans le niveau supérieur de cette partie, on trouve une salle de commande rouge. Celle-ci était reliée à une partie active de la centrale. Ma surprise fut assez grand quand j’y découvris un déjeuner plutôt frais dans la cuisine qui marquait la séparation entre la salle des turbines et la salle de commande. Voyant l’heure du midi arriver, je ne resterai pas longtemps dans le coin !
En 2011, le démantèlement de la centrale commence doucement avant de faire disparaître cette partie de l’usine en 2012. Une vraie perte pour la patrimoine industriel du pays.