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Le passage obligé du Japon

Osaka et Kyoto ne sont pas vraiment très éloignées. Je sais qu’il ne me faut qu’une poignée d’heures pour rejoindre Kyoto en stop. Néanmoins, le plus difficile reste à faire, rejoindre l’autoroute ! En étudiant les cartes de googlemaps, je trouve un point d’accès à l’autoroute. Il semble être le plus intéressant pour moi. Je prends un métro et marche vers ce point d’accès. Un peu avant, je m’arrête et commence à faire du stop. En quelques minutes, une femme vient me voir et tente de m’expliquer que je dois aller un peu plus loin. En effet, 20 minutes de marche plus tard, je suis face à l’entrée de l’autoroute.

Arf ! C’est vraiment mal foutu. C’est un croisement et je n’ai pas de place pour stopper les véhicules. De plus, impossible d’être vu de loin… Je tente d’aller discuter avec les gens qui bossent pour le péage, mais je me fais vite remballer… Heureusement, une voiture s’arrête finalement pour m’emmener jusqu’à Kyoto. Parfait ! Quelques kilomètres plus loin, conscience japonaise oblige, je suis déposé devant mon hostel.

Ancienne capitale du Japon, Kyoto n’a pas vraiment été touchée par la guerre. Cela en fait un peu la ville à l’ancienne du Japon. Elle a une atmosphère bien différente de Tokyo ou Osaka. Ici, pas de bâtiments très hauts, pas de gratte-ciel. La ville est plutôt basse et surtout, pleine de temples. Si on vient à Kyoto, c’est clairement pour les visiter. Si vous n’aimez pas les temples, il y a globalement peu de choses à faire dans la ville. Proche de Kobe, Nara et Osaka, elle peut néanmoins être un bon camp de base.

A la découverte des temples

A chaque coin de la ville, ils sont là ! Tous très différents les uns des autres, on en trouve plus de 2000 au total. Les plus connus sont le Golden Temple et le Kiyomizu-dera. Le premier est assez petit et se trouve au bord d’un petit lac. L’environnement qui l’entoure est aussi réputé. Il est constitué de beaux jardins à la japonaise. Le deuxième est un peu différent. En hauteur, il domine et offre un joli point de vue. A Kyoto, vous avez le choix et vous en trouverez forcément un avec une architecture qu’il vous plait !

Pour entrer dans la majorité des temples, il faut payer. Ce n’est pas forcément très cher, mais à force, on cumule ! Et ça, je m’en rends vite compte. Dès le deuxième temple, je décide de tenter une autre approche. Passer par la sortie ! Et ça fonctionne ! Il n’y a pas de sécurité à la sortie. On peut facilement entrer et ensuite se promener dans le temple qu’on a choisi. Une bonne technique pour les petits budgets.

On trouve facilement des temples à tous les coins de rues dans la ville. S’y promener est d’ailleurs assez sympa, mais très étrange pour moi. Je me rends compte que je n’avais pas vu d’étrangers depuis un moment ! Et pour cause, j’étais dans des parties pas forcément très touristiques vu que la majorité des gens se concentrent sur Tokyo et la zone d’Osaka/Kyoto. La ville est beaucoup plus calme qu’Osaka et Tokyo. La soirée, on retrouve les japonais autour de la rivière près du quartier de Gion. Un quartier particulier dans la ville. Enfin, il y a mon temple préféré, Fushimi Inari-taisha que je vous invite à découvrir dans un article dédié.

Balade dans le quartier des Geisha

Près de Gion, on trouve le fameux quartier des Geisha. Hélas, j’en n’ai jamais vues ! J’y suis allé deux/trois fois sans tomber dessus. Par contre, il est possible de croiser beaucoup de japonais en tenue traditionelle. Et ça, dans toute la ville. On peut en voir quelques uns dans Tokyo, mais c’est vraiment rare, ici, on peut en croiser à tous les coins de rues. C’est un peu le charme de la ville.