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Nom : Europipe  État : Démoli   Année de visite : 2011


Quand on visite des anciennes usines, l’histoire est toujours la même. Malgré une lutte ouvrière, l’usine d’Europipe en Moselle à Joeuf ferme tout de même ses portes. Problème de compétitivité pour cette usine, du classique.  Lors de ma visite, l’usine était fermée depuis un petit moment (2003) et il ne restait plus que quelques bâtiments. S’il n’y avait pas forcément énormément de chose à l’intérieur, il y avait quand même du bon potentiel.

Les friches se séparent en trois parties. La première est en hauteur, séparée du bâtiment principal. Ce premier bâtiment était un grand hall vide. On pouvait voir que quelques fêtes s’y étaient déjà déroulées. Des tags et quelques graphs sont évidemment présents sur les lieux. Néanmoins, deux choses surprennent. Tout d’abord, le bâtiment en lui-même. Le toit vaut vraiment le coup d’œil et la structure est assez hallucinante. La deuxième chose, est plus surprenante. C’est une aile d’une maquette d’avion géante. Le genre de chose que l’on n’imagine pas vraiment croiser…

Une fois le premier bâtiment visité, il est possible de rejoindre le deuxième, situé bien plus bas. Celui-ci est séparé en deux parties. La première est constituée des bureaux administratifs. Le lieu est bien saccagé. On ne s’y arrêtera pas vraiment. La dernière partie quant à elle, est par contre beaucoup plus intéressante. On y trouve de grandes halles avec encore quelques petites choses à voir. Pas mal de graphs sont aussi présents sur le lieu. Ceux-là sont d’ailleurs plutôt jolis à voir.

Si le lieu reste classique avec ses vestiaires, ponts et cabines à visiter, y passer en fin de journée permet de voir les rayons du soleil passer dans les quelques trous du bâtiment. Un joli spectacle. À l’heure où j’écris cet article, vous serez peut-être déçu d’apprendre que vous ne pourrez plus visiter ce lieu. Des travaux ont commencé en juin 2011 et tout a disparu très vite. Les souvenirs sont maintenant dans les photos des différents photographes qui sont passés sur ce lieu et dans les mémoires de l’ancien personnel de l’usine.