Top
  >  Urbex et Patrimoine   >  En surface   >  Antennes à l’abandon en Europe

Nom :  Antennes à l’abandon en Europe État : Abandonné Année de visite : 2012 à 2019


Une antenne est un dispositif permettant de rayonner (émetteur) ou de capter (récepteur) les ondes électromagnétiques. Actuellement, il existe de nombreux types d’antennes très différente que ce soit en terme de forme ou d’utilité. Ayant toujours été passionné par l’espace, j’ai toujours associé les antennes paraboliques à l’observation des étoiles. Pourtant, celles-ci ont bien d’autres utilités. Poussé par ma curiosité à découvrir ces monstres géants qui permettent de découvrir l’espace, je me suis retrouvé à visiter plusieurs de ces structures qui n’avaient pas du tout ces fonctions.

Le site de Grooik en Belgique

Abandonnée en 2011, la station de communication de l’OTAN Satcom est située à Grooik en Belgique. Au moment où j’ai visité ce site, il comprenait une antenne satellite de communication SGT (Satellite Ground Terminal) à usage militaire. Celle-ci était située sous un radôme (contraction de radar et dôme), qui permet à la fois de dissimuler l’antenne, mais aussi de la protéger des intempéries. Depuis ma visite, celle-ci a été détruite pour laisser place à quatre nouvelles antennes.

Duga, l’antenne secrète géante

La base militaire Duga-1 ou Tchernobyl-2 était un système de détection de missiles intercontinentaux. Elle réputée pour son antenne particulièrement imposante : 210 mètres de large et 86 mètre de hauteur. Abandonnée après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, elle est devenue une sorte d’attractions pour les touristes. Destin finalement assez fou pour ce lieu qui était des plus secrets pendant son fonctionnement entre juillet 1976 à décembre 1989.

Les antennes à l’abandon géantes de l’OTAN en Italie

Située sur les hauteurs italienne, cette ancienne base de l’OTAN dispose de quatre immenses antennes en forme de parabole. Ces quatre antennes servait de pont de communication militaire pendant la guerre froide. Elles envoyées des codes cryptés transmis à d’autres bases de l’OTAN en Méditerranée. Il est d’ailleurs possible que l’antenne de Grooik dont je parlais précédemment ait reçu des communications de ces antennes. Ce qui étonne beaucoup sur ce site, c’est la hauteur des antennes qui domine totalement le paysage montagneux.

L’antenne PB3 de Pleumeur-Bobou

Le centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou (CTS),st le téléport à l’origine de la première transmission télévisée en mondovision via le satellite « Telstar » en 19621 ! Cette antenne fait parti de cet ancien centre. Elle porte le nom PB3 et a introduit un nouveau concept : elle intégra le bâtiment de commande directement. Assez imposante, elle avait besoin de 10 minutes pour faire un tour complet l’antenne mettait 10 minutes, avec un angle de rotation maximum de 355°. PB3 avait également pour vocation d’être l’antenne de « secours » pour toutes les autres antennes du site. Ce dernier ferma ses portes en 2003.

Les antennes à l’abandon pixels

Ces antennes ont la même utilités que celles d’Italie vu précédemment. La différence majeure est lié à la forme et au nombre de ces antennes. Ici, deux antennes au lieu de quatre, mais ce qui choque le plus, c’est l’architecture du lieu. Elles ont fait partie du ACE High est l’abréviation pour Allied Command Europe High, un système de communication troposphérique bâti par l’OTAN à partir de 1956. Cette base a été établie en 1969 et a été abandonnée dans les années 90. Aujourd’hui, un projet semble se dessiner pour leur donner une nouvelle vie.

Des antennes pour la vie de tous les jours

Les antennes présentes sur le site sont liées à une station terrienne de télécommunications spatiales. Ici, pas d’utilisation militaire, mais plutôt civil pour des besoins classiques : téléphone, télévision, internet… A l’arrêt depuis plusieurs années, le site a des projets de reconversion qui ne semblent pas beaucoup avancer. Un projet de logement qui conserverait ces antennes à l’abandon serait en cours.

Le radar ARES de l’OTAN

Ce radar de l’OTAN était un centre informatique pour la défense aérienne de l’Europe occidentale mis en arrêt il y a quelques années. Construit dans les années 1970, c’est un radar ARES (Aerial Radar Echo System) qui avait pour but de surveiller ce qu’il se passe dans les airs. Plusieurs radars du genre ont été fermés dernièrement pour être remplacé par de nouveaux modèles. Il est reste à présent le radar du genre le mieux conservé que j’ai pu approcher.

Le radar trans-horizon d’Ukraine

Dans le but de détecter les missiles envoyés depuis l’ouest, l’URSS avait mis en place plusieurs radars. Celui-ci permet de détecter des arrivée de missiles à longue distance grâce à l’atmosphère. C’est le même principe que le radar Duga-1 dont je parle plus haut. Ce radar est une petite déception pour moi, car je n’ai pas réussi à l’approcher comme je l’avais souhaité. Il reste tout de même une des plus belles structures que j’ai pu obsever.

Pamir, l’œil de Moscou

Ancienne station radar secrète exploité jusqu’au milieu des années 90, elle est situé sur un des située sur l’un des plus hauts sommets des Carpates bukovynes – sur le mont Tomnatik à 1 565 mètres d’altitude. A l’intérieur des quelques boules restantes, on peut trouver un ancien radar P-14 Lena, une antenne parabolique de 32 mètres de large pour 11 mètre de haut. Un vestige assez fou, totalement perdu dans les montagnes !