Top
  >  Urbex et Patrimoine   >  En surface   >  7 cimetières de train abandonnés – Urbex

Nom : 7 cimetières de train abandonnés – Urbex  Année de visite : 2012 – 2025


 

Lorsque l’on cherche des lieux abandonnés, il y a toujours un moment où on va chercher des ruines de véhicules. Que ce soit des engins de guerre, des voitures, des avions… c’est toujours impressionnants de trouver ces moyens de transports totalement perdu dans la nature ou au bord d’une route. Parmi ces véhicules, il y a les trains. Voici une sélection de 7 cimetières de train abandonnés à travers le monde. On monte à bord de la locomotive et c’est parti pour l’exploration !

Cimetière de train : le dépôt près des montagnes

L’un des premiers cimetières de trains que j’ai eu la chance d’explorer se situe en France, au pied des montagnes. Il est composé principalement de trains de fret et de voyageurs relativement récents. On y trouve plusieurs locomotives et wagons ; je pense reconnaître des BB 69400 côté locomotives, mais je ne suis pas du tout un expert. Le site, largement tagué, est devenu un véritable terrain de jeu pour les graffeurs.

Les locomotives à vapeurs

En Allemagne cette fois, voici un ensemble de locomotives à vapeur qui semblent tout droit sorties du passé ! Une partie de la collection est désormais accessible dans un musée ferroviaire. L’ensemble est particulièrement impressionnant à découvrir.

Le cimetière de train d’Uyuni

La ville d’Uyuni a été à la fin du XIXème siècle un échangeur de trains important. En effet, une voie de chemin de fer construite entre 1888 et 1892 permettait de transporter le minerai des mines de Potosi proche d’Uyuni aux ports de l’océan Pacifique (Comme par exemple celui proche de la mine de). Dans les années 1940,  l’épuisement des ressources minérales de la région fait que l’industrie minière d’Uyuni s’effondre et les structures, comme les trains, sont laissés à l’abandon. J’ai longuement parlé du lieu dans un ancien article, disponible ici. Si vous allez en Bolivie, le cimetière est facilement accessible à la sortie de la ville d’Uyuni. 

Le dépôt de Rozelle

Il y a plusieurs décennies, les rues de Sydney, en Australie, résonnaient au son des tramways. Une partie de ces anciens trains est encore entreposée dans le dépôt de Rozelle, construit en 1904. Depuis sa fermeture en 1958, le hangar est à l’abandon, tout comme les tramways qui y sont restés. Aujourd’hui, la plupart sont recouverts de graffitis.

Un cimetière de train encerclé par les arbres

Souvent proches des gares ou d’anciens dépôts, certains trains à l’abandon se trouvent aussi sur des portions de ligne plus isolées, où la nature enveloppe les wagons. C’est le cas de ce véritable cimetière ferroviaire, qui aligne quelques trains de différentes époques, à la queue leu leu, sur une voie bordée d’arbres. Le tout paraît totalement perdu dans la nature et offre un décor saisissant.

Le cimetière de train de Charleroi

À deux pas de Charleroi se cache un dépôt de trains abandonnés qui ferait rêver tout passionné de ferroviaire. Plusieurs dizaines de locomotives de la SNCB y sont immobilisées depuis des décennies, vestiges d’une époque où elles servaient à convoyer les chargements des cokeries, des mines de charbon et des usines de la région. Depuis 1971, la numérotation belge permet de distinguer leur type, qu’il s’agisse de locomotives électriques, diesel ou de manœuvre, identifiables par leur série comme les célèbres 51 ou 73. Aujourd’hui, ces machines figées offrent un décor saisissant : structures en béton, peintures écaillées et ambiance hors du temps. Si le site a souffert du passage de ferrailleurs et de graffeurs, il reste un lieu chargé d’histoire, témoin d’une ère industrielle révolue.

Les trains de la mine

Dans un lavoir désaffecté se cache un étonnant cimetière de trains. On y découvre toutes sortes de machines liées à l’histoire industrielle, alignées comme si elles attendaient leur heure. Elles semblaient destinées à devenir une attraction du musée voisin, mais le coût du projet a sans doute eu raison de cette ambition. Depuis, elles patientent là, figées dans le temps. Parmi elles, se distingue un superbe autorail bleu qui attire immanquablement le regard.